Un petit bout de revue de presse :

 

  • Chasse Marée N°52    : Article de Jean Jacques Chapalain 
  • Chasse Marée N°202 : Article de Jacques Blanken 
  • Pratique des Arts N°25  19 mars 1999
  • Exposition Musée Maritime Audierne été 2008
  • La vie du Rail magazine N' 3100 du 25/04/2007 : Critiques sur l'exposition "Locos"
  • Présentation de Paul Armand Colin, exposition rétrospective Douarnenez 2000.
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Texte de Paul Armand Colin

Après des études aux « Beaux-Arts » de Quimper, il entre à l’Ecole Nationale de Paris et opte tout d’abord pour la sculpture. Diplômé, dès 1970, il s’installe à Montparnasse où il est praticien pour d’autres artistes. Il y réalise de nombreuses expositions, des commandes monumentales pour les villes et l’Etat. Outre sa participation active à de nombreuses expositions européennes, il est invité à réaliser - à moins de 30 ans - une grande exposition individuelle au Musée de Mont-de-Marsan. Une œuvre phare de cette présentation « l’oiseau blessé », obtiendra de nombreux prix internationaux et en France les prix très convoités du « Despiau » et de « Formes Humaines » au Musé Rodin.

En 1975, la nostalgie du varech lui pèse et il revient s’installer au pays. Sollicité par la vie fébrile des quais, il confie au dessin puis à la peinture son avidité pour les notes de terrain. Selon ses propres dires « le véritable musée est dans la rue. » Il s’intéresse désormais, moins aux gens de la culture qu’à la culture des gens, travaillant un peu en secret et beaucoup en ethnologue. Si les structures fortes de la chose sculpté se lisent encore nettement dans sa peinture, le matériau a changé et lui apporte la souplesse et la vigueur, qui sont l’apanage des peintres « juste ».

Ce père la pudeur, qui ne sait pas flatter nos exotismes, et reste bêtement naître et peindre chez lui, a été plébiscité par des capitales aussi prestigieuses qu’Athènes ou Mexico. L’hommage à Ruiz Mendoza le consacre en 1982 pour «  des marins douarnenistes  discutant au café de la rade », sujet bien breton…l’exotisme des autres.

Douarnenez exposera, en toute simplicité, du 1er juillet au 15 Août, soixante dix œuvres de Fanch MOAL. Un travail analytique, sans voyeurisme. Il y traite tous les sujets, plus pour les comprendre que pour en artister le sens : pas d’effets bas de gamme. Ce respect de nous, pour un travail large, précis, vivant, jamais théâtral, qui raconte nos vies par le menu.

Menu d’un magicien de l’ordinaire : casse-croûte à déguster cet été aux Halles de Douarnenez.